Je viens de fermer la dernière page de...
... La liste des mes envies, Grégoire Delacourt
Conseillé par Dorothée, ma libraire préférée, j’ai hésité longtemps avant de franchir le pas et de lire ce petit livre. Je n’aimais ni le fait qu’il fasse le buzz ni l’histoire de cette mercière d’Arras qui gagnait dix huit millions à l’euro-million.
Ca vous fait rêver, vous, les mercières d’Arras, surtout quand elle se nomme Jocelyne Guerbette ?
J’imaginais un livre caricature, dégoulinant de bons sentiments, avec une morale simplette qui vous fait discrètement hausser les épaules. « Oui, l’argent ne fait pas le bonheur ! » « Oui, les gens simples ont des trésors d’humanité » Si cela était si évident, il n’y aurait ni luttes sociales, ni électeurs du front national dans mon village. Mais ce n’est pas le sujet, revenons à notre mercière d’Arras… Un détail m’a intriguée, la mercière faisait un blog « dixdoigtsdor » et pour ce petit détail, j’ai ouvert la première page et…..(roulement de tambour) j’ai eu raison!
C’est un conte un peu cruel, désenchanté et assez dérangeant dans l’ensemble, où les personnages principaux sont plus ambigus qu’il n’y parait et l’écriture, sobre, sans tics ni facilités.
Quelques naïvetés, cependant à la « Anna Gavalda » dans quelques silhouettes secondaires, vite oubliées grâce aux jumelles coiffeuses et au père de Jocelyne qui revit sa vie toutes les 6 minutes (très belle idée que de lui en inventer une à chaque fois !)
Je n’ose en dire plus, ce livre repose sur les ressorts de la narration et j’ai peur d’être trop bavarde … Facile à conseiller, à offrir, court, il touchera à coup sûr son lecteur.
Au fait, c’est quoi la liste de vos envies ?
# Je dis