Je viens de fermer la dernière page de: "Des jours que je n'ai pas oubliés" de Santiago Amigorena
Quitté par sa femme qui en aime un autre, l'auteur fuit Paris pour remettre ses pas dans un voyage qu'il avait fait avec elle à Venise puis Rome, en relisant les "Lettres à Lou" d'Apollinaire.
Santiago Amigorena alterne des textes à la troisième personne et une correspondance à la première personne ce qui lui permet une exploration méthodique introspective et descriptive de la douleur de la rupture et du souvenir du bonheur.
C'est un récit poétique contemporain où la forme épouse totalement le propos. On adhère ou on s'agace de ce ressassement égotiste et de cette langue très élaborée. J'ai, pour ma part, beaucoup aimé grâce curieusement au format et à la mise en page aérée du livre que j'emportais dans ma poche ou mon sac et que je lisais de temps en temps, page à page, goûtant les mots et les phrases de cette balade de l'amour perdu dans les rues de Venise et Rome.....
#je dis