Camille redouble
Noémie Lvovsky réalise notre fantasme à tous, remonter dans notre propre histoire avec l’expérience et le savoir qu’on a acquis aujourd’hui. C’est ainsi que, Camille à 40 ans, quittée par son amour de jeunesse va se retrouver propulsée dans ses années de lycée où elle va essayer de changer le cours de sa vie, ne pas tomber amoureuse de celui qui finira par la laisser seule, essayer de « sauver » sa mère morte trop tôt d’une rupture d’anévrisme etc….
Le sujet, classique, est assez bien traité avec humour et légèreté. Camille, la quarantaine, habillée en nymphette des années 80 et les quiproquos dans les dialogues puisque Camille connaît l’avenir sont très drôles, mais…comment dire…. Une critique dythirambique pour un film un peu banal, un peu bancal me semble disproportionnée. Si les second rôles sont excellents, Yolande Moreau, émouvante, en mère tendre et discrète, Judith Chemla attendrissante en ado perturbée et Denis Podalydes toujours très juste, j’ai moins aimé Noémie Lvovsky toujours un peu sur le fil de l’hystérie et qui ne semble avoir qu’une expression à sa disposition, un sourire un peu « en dessous » qu’elle nuance ou d’émotion ou d’insolence.
#je dis