Corner of my home
Entrée libre....
J’ai beaucoup aimé me promener dans vos maisons, pendant des soirées entières.
Comme le disait « Cuisse de mouche», votre déco reflète un peu ce que vous êtes….alors je vous connais maintenant un peu plus.
Avec vous, je me suis faite la maison idéale, la cuisine chez une telle, la chambre chez celle-ci, le séjour chez celle là……
Pour notre part, les 4 jeudis, sommes un peu obsédées par nos maisons, et, notre rêve, il faut l’avouer, serait de vivre nonchalamment allongées, en nuisettes, sur un canapé, entre les pages d’un magazine de Déco( pas de linge en tas, pas de vaisselle sale dans l’évier ni de jouets qui traînent….)!!!
Souvent, quand nous discutons entre nous, si, d’aventure, l’une parle d’amis inconnus des autres, il y en a toujours une pour se renseigner sur la maison où ils habitent, comme si c’était un moyen de mieux les cerner.
Evidemment, la question n’est vraiment pas de juger leur bon ou mauvais goût mais seulement de découvrir dans leurs maisons ce qu’on pourrait aimer d’eux mêmes. Nous nous amusons autant du « total style », figé, ennuyeux, du « tout ikea » aseptique et ordinaire ou de ces maisons-musées, qu’on semble visiter avec leurs propriétaires. Bien sur, nous avons chacune des préférences selon ce que nous sommes.
Personnellement, j’oscille sans cesse entre la nudité et l’amour de l’objet typiquement sentimental comme ce coquillage avec une petite baigneuse en porcelaine qu’un inconnu a ramené, au début du siècle, de Mers les bains. J’achète même, quand les visages me parlent, de vieux portraits photographiques. Ils dorment dans les tiroirs avec les photos des ancêtres et, au bout d’un certain temps, je ne sais plus vraiment qui fait partie de la famille.
Mais, de temps en temps, je ne supporte plus rien, les objets m’entravent comme des chaines, je vide. Je relègue dans les malles des greniers. J’ai besoin d’air et je relis « Eloge de l’ombre » de Tanizaki, rêvant d’une maison japonaise.
Mon seul principe, c’est de ne rien garder que je ne puisse en jour laisser derrière moi.
Mais, si les 4 jeudis sommes fans de déco, nous sommes également des bricoleuses invétérées. Rien ne nous rebute ni le béton, ni le carrelage (bien que le Jedi n’aime pas que cela écaille son vernis et défasse sa coiffure sophistiquée !) ni la menuiserie ni la peinture.
Nous sommes peut être les seules à pouvoir rester des heures au téléphone à comparer les qualités de l’enduit Pollyfilla (celui qui sent la vieille basket moisie) à l’enduit Weber (celui qui a des relents de poissons).
En bref, ne vous étonnez pas si un jour vous croisez une camionnette de chantier dans votre ville avec :
« LES 4 JEUDIS ENTREPRISE GENERALE DE BATIMENT »......
#je dis